Portrait d’entrepreneur, L\INDIEN

Cette semaine ArtisanSphere a pris le temps de discuter avec un l’artiste L\INDIEN. Nous sommes tombés sous le charme de cet artiste qui mélange street art, land art figuratif et abstrait. Un bel échange autour du monde de l’art et de la communication que nous avons le plaisir de retranscrire pour vous.
Sébastien, pourrais-tu nous raconter tes débuts en tant qu’artiste ?
Depuis tout petit j’aime dessiner mais les choses se sont concrétisé quand j’ai réussi les concours des beaux-arts à Lyon et St Etienne, et j’ai choisi Lyon. Je suis resté aux beaux-arts 1 an et j’ai ensuite continué en autodidacte. Je mélange les styles que j’aime pour exprimer mon art. J’aime le symbole que les montagnes représentent. Pour moi les montagnes sont apaisantes et imposent le respect mais ce sont à la fois les épreuves que l’on doit parfois surmonter. J’offre une vision contemplative de montagnes sorties tout droit de mon imagination sur la toile.
Pourquoi as-tu décidé d’exposer ton art sur les réseaux sociaux ?
Pour partager avec d’autres et faire connaître mon travail. Quand on y pense l’art c’est une forme d’expression, c’est un moyen de s’adresser aux autres.
Et aujourd’hui quand on veut s’adresser aux gens on le fait sur les réseaux sociaux.
Quelles sont le plateformes que tu utilises les plus ?
J’utilise Instagram car c’est un moyen de toucher un maximum de personnes et d’être bien visible. Mais en même temps c’est parfois difficile de se différencier quand il y a tant de gens qui font la même chose que toi. Je fais aussi parti de groupes Facebook pour créer du lieu et partager mon art avec les lyonnais. Et puis j’ai aussi découvert ART MAJEUR une sorte de réseau social de l’art. J’y expose mes travaux.
Quels avantages retires-tu à exposer sur les réseaux sociaux ?
J’ai surtout fait des belles rencontres artistiques. Ce sont sur les réseaux sociaux que j’ai rencontré les marques Cool and the bag et VANGART. J’ai aussi été repéré par un galeriste espagnol sur ART MAJEUR qui a défendu mon travail auprès de différentes galeries en Europe. On peut toucher des gens d’un peu partout dans le monde, j’ai même été contacté par une personne qui vit au Brésil qui a aimé mon travail. Grâce à toutes ces rencontres j’ai appris beaucoup sur le monde de l’art et j’ai pu me faire une idée de ma valeur marchande.
Quelles sont les difficultés auxquelles tu dois faire face pour faire connaître ton travail ?
Eh bien, mon art n’est par forcément tendance alors je suis peut-être un peu moins visible que certains. Je fais du street art qui, à la différence du travail des taggers, est éphémère. Du coup mon art disparaît peut-être aussi plus vite dans l’esprit des gens. Mais cela fait aussi partie de ma démarche artistique alors ça me va. J’aime ce que je fais parce que je fais avant tout ce qui me plaît et ce qui me parle.

Retrouvez les oeuvres de L\INDIEN sur Instagram @lindien_art

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