Camille c’est la créatrice d’Africamstouch une gamme d’accessoires en tissu wax. Mais c’est surtout une fille organisée et déterminée qui sait se donner les moyens de ses ambitions. Elle a accepté de répondre à nos questions et de nous raconter son aventure d’auto-entrepreneur
Camille, toi qui as une formation commerciale, qu’est-ce qui t’a emmené à la couture ?
Déjà depuis toute petite j’aime tout ce qui a trait à la créativité. Et puis je suis aussi tombée sous le charme du travail des tailleurs au Sénégal. C’est un peu de là qu’est venue ma passion pour la couture. Du coup j’ai pris des cours de couture pendant une année.
À quel moment as-tu décidé de transformer ton passe-temps en business ?
Quand mes amis ont su que je prenais des cours de couture, ils ont commencé à me demander de coudre des accessoires pour eux. Ce que je faisais plaisait beaucoup et je me suis dit que je tenais peut-être quelque chose. Alors, je me suis lancée et j’ai créé Africamstouch en 2019.
Quelles ont été tes craintes au moment de lancer ton entreprise ?
Je me posais beaucoup de questions par rapport à la mise en place de mon auto-entreprise, alors j’ai pris le temps de me renseigner. Je me suis déplacée à la chambre des métiers et de l’artisanat pour bien comprendre tout ce que lancer une activité de ce genre signifie réellement. J’ai aussi pris des renseignements auprès de ceux qui autour de moi, s’étaient lancés avant moi. Toutes ces démarches m’ont permis de me sentir plus confiante.
Qu’est-ce qui t’a aidé à avancer dans ton projet ?
En premier lieu les retours positifs que j’ai pu avoir de la part des amis pour qui j’avais cousu mes premières créations. Les encouragements de la part de mon entourage m’ont aussi donné la force de continuer. Et puis je suis de formation commerciale donc j’avais aussi des bases en matière de marketing. C’est ce qui m’a aidé à mettre en place ma stratégie commerciale.
Ça fait déjà un an qu’Africamstouch existe, quelles sont les premières leçons que tu as pu tirer de ton expérience?
Je me rends compte que pour exister il faut beaucoup communiquer. La communication sur les réseaux sociaux représente au moins la moitié du travail. Je me suis rendu compte de l’importance de poster régulièrement au moment où j’ai dû lever le pied pour préparer mon mariage. Comme j’étais moins régulière j’ai perdu des abonnés. Mais il faut aussi savoir saisir les occasions qui se présentent. Par exemple avec la pandémie les masques sont devenus un accessoire indispensable. Et comme les gens ont envie d’avoir des masques qui se démarquent un peu, mon offre leur plaît. J’ai aussi mis à profit le temps que j’ai eu à disposition quand mon activité salariée a été suspendue lors du premier confinement pour faire avancer sur mon projet.
Retrouvez les créations de Camille sur Instagram @Africamstouch.